Santé
Les silicones comptent parmi les produits chimiques utilisés dans les produits de consommation et les applications industrielles qui sont les plus largement étudiés. L’industrie appuie l’usage sécuritaire et responsable des matériaux à base de silicone, et soutien une évaluation des risques qui repose sur le poids de la preuve qu’utilise le Canada dans la prise de décision efficace en matière de santé des êtres humains. Santé Canada a fait appel à une approche fondée sur l’analyse des risques pour évaluer les siloxanes et ont pu déterminer qu’il n’y avait aucun signe de risques aux enfants et aux adultes. D’après Santé Canada, “les siloxanes ont été évalués dans le cadre des risques qu’ils pouvaient présenter à la santé humaine et environnementale sous le Plan de gestion des produits chimiques. Une analyse de l’exposition aux siloxanes par l’entremise des cosmétiques a démontré que les substances ne présentaient aucun risque à la santé humaine selon leur usage actuel.”
Les conclusions de Santé Canada sont cohérentes avec les décennies de recherche réalisées par l’industrie et par les scientifiques indépendants. Par exemple, le Cosmetic Ingredient Review a conclu qu’en matière d’applications cosmétiques, il n’y avait aucun risque à la santé humaine. L’industrie du silicone va demeurer à la fine pointe de la recherche afin d’arriver à une connaissance accrue de la sécurité en termes de santé et d’environnement offerts par les matériaux à base de silicone utilisés à des fins industriels et de produits de consommation. L’objectif de la recherche est d’enquêter sur les problèmes de santé potentiels et de communiquer les résultats de recherche pertinents et les renseignements relatifs à la sécurité aux organismes règlementaires, aux employés et aux consommateurs.
L’environnement
En janvier 2009, Environnement Canada a identifié deux siloxanes – D4 et D5 – à titre de substances devant possiblement se soumettre à des mesures et à la règlementation environnementale. EC a revu sa décision après avoir pris connaissance d’une analyse de détection complète présentant des données qui démontraient clairement que D4 et D5 ne se comportent pas de façon persistente, bioaccumulable et toxique dans l’environnement.
Concernant le D5, le ministre de l’Environnement du Canada a établi le tout premier Conseil d’examen afin de déterminer, d’après les derniers travaux scientifiques, si le D5 pouvait présenter un risque à l’environnement. Suite à un processus d’examen scientifique, qui comprenait des audiences formelles et un examen rigoureux de toute information scientifique pertinente concernant le comportement de D5 dans l’environnement, et de tout danger potentiel présenté par la substance, le Conseil a conclu en octobre 2011, que “le siloxane D5 ne présente aucun danger à l’environnement ou à sa diversité biologique”. De plus, le Conseil – composé de toxicologues indépendants – a conclu que “d’après l’information présentée, le siloxane D5 ne mettra pas l’environnement ou sa diversité biologique en péril dans le futur”. En février 2012, le ministre de l’Environnement du Canada a ratifié les résultats du Conseil d’examen et a enlevé le D5 de la liste des substances toxiques proposées.
De plus, alors qu’Environnement Canada avait inclus le D4 dans la liste des produits toxiques de la LCPE, suite à un examen des données scientifiques et des résultats de suivi environnemental disponibles pour le D4, ils n’ont pas imposé de restrictions au niveau de l’utilisation ou des limites de concentrations retrouvées dans les produits à base de D4.
L’industrie du silicone ne croit pas qu’il faut limiter l’utilisation du D4 et du D5 sous aucune application, puisque les concentrations de ces substances qui ont été mesurées dans l’environnement sont bien en deçà des niveaux qui pourraient présenter un risque à celui-ci. L’industrie du silicone collabore activement avec les autorités de différentes régions, dont le Canada, dans le but de fournir des données provenant des études de suivi environnemental de l’industrie ainsi que de la recherche additionnelle. L’industrie continuera de travailler de concert avec les autorités sur le développement d’évaluations règlementaires et les mesures de gestion y afférentes qui minimiseront leur impact sur l’environnement, faciliteront l’innovation, la création d’emplois et la croissance économique.